JOHANNESBURG (AP) – Une nouvelle pièce sur l’icône anti-apartheid Winnie Madikizela-Mandela cherche à mettre en évidence les difficultés des femmes noires en Afrique du Sud qui ont dû attendre des années pour le retour de leur mari de l’exil, de la prison ou des travaux lointains pendant des décennies de règle des minorités blanches.
La pièce sur l’ancienne épouse de Nelson Mandela, premier président noir d’Afrique du Sud, est adaptée du roman « The Cry of Winnie Mandela » de Njabulo Ndebele. Il explore les thèmes de la solitude, de l’infidélité et de la trahison.
Au plus fort de l’apartheid, Madikizela-Mandela a été l’un des visages les plus reconnaissables de la lutte de libération de l’Afrique du Sud tandis que son mari et d’autres combattants de la liberté passaient des décennies en prison. Cela signifiait un harcèlement constant de la police.
Thembisa Mdoda-Nxumalo, qui joue sur le rôle de Winnie, à gauche, avec Ayanda Sibisi se produire lors d’une répétition d’une pièce de théâtre intitulée « The Cry of Winnie Mandela » au Market Theatre de Johannesburg, Afrique du Sud, mercredi 26 février 2025. (AP Photo / Themba Hadebe)
À un moment donné, elle a été bannie de son domicile à Soweto à la périphérie de Johannesburg et a déménagé avec force à Brandfort, une petite ville rurale qu’elle n’avait jamais visité près de 350 kilomètres (217 miles).
Même après avoir marché main dans la main avec son mari nouvellement libéré en 1990 et a élevé son poing serré, l’Afrique du Sud post-apartheid était tumultueuse pour elle.
Madikizela-Mandela, décédée en 2018 à l’âge de 81 ans, a été accusée d’avoir enlevé et assassiné des personnes qu’elle aurait soupçonnées d’être des informateurs de police sous l’apartheid. Elle a également fait face à des allégations d’être infidèles à Mandela pendant ses 27 ans …