La faillite du producteur de batteries Northvolt fait disparaître à jamais les investissements de 270 M$ du gouvernement Legault dans l’entreprise. Québec souhaite maintenant qu’un nouvel acquéreur redémarre le projet en Amérique du Nord.
• À lire aussi: Northvolt déclare faillite en Suède, mais se dit toujours solvable en Amérique du Nord
Dans une courte déclaration, la ministre de l’Écomonie et de l’Énergie confirme la perte de son investissement de 270 M$ au siège social de Northvolth en Suède.
«Je prends acte du processus de liquidation qui a été lancé à Northvolt AB. La société mère est désormais entre les mains d’un contrôleur avec qui nous nous mettrons en lien rapidement», a mentionné la ministre Christine Fréchette.
Northvolt a annoncé tôt ce matin sa faillite après avoir tenté durant plusieurs semaines de sauver l’entreprise grâce à une restructuration.
Maintenant, le gouvernement Legault garde l’espoir de pouvoir relancer le projet en Amérique du Nord et qu’un acquéreur se manifeste.
«Notre souhait est que le contrôleur se mette à la recherche d’un acheteur qui investira pour reprendre l’ensemble des activités en Amérique du Nord pour relancer le projet», a signalé la ministre Fréchette.
Le gouvernement du Québec assure qu’il pourra toujours récupérer le terrain de grande valeur en Montérégie où Northvolt avait commencé les travaux de construction de son usine d’Amérique du Nord.
«Bien que les 270M$ investis dans la maison mère aient perdu leur valeur, le prêt de 240M$ est garanti par nos sûretés sur le terrain et les actifs…