En anglais cette fois, les quatre candidats à la succession de Justin Trudeau ont repris les échanges entourant la posture que devrait adopter le Canada en réponse à la menace «existentielle» que représentent aujourd’hui les États-Unis de Donald Trump.
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Le mur de la langue étant tombé, les anglophones que sont Chrystia Freeland, Mark Carney, Karina Gould et Frank Baylis ont offert, mardi soir, ce qui ressemble un peu plus à un débat que la discussion très consensuelle d’hier.
Gould sur l’offensive
Tandis que Chrystia Freeland a concentré ses attaques sur le président Trump, Karina Gould, une vedette montante du parti, s’est permis quelques flèches contre le meneur incontesté de la course jusqu’ici, Mark Carney.
Mme Gould, par exemple, a demandé à M. Carney quel secteur il serait prêt à «sacrifier» dans d’éventuelles négociations avec M. Trump, ce à quoi il a répondu qu’il ne faut «jamais dévoiler» ses cartes lors de négociations.
Elle a aussi remis en question ses intentions de renforcer l’armée, lui qui a promis d’atteindre la cible de dépenses de 2% du PIB en 2030. M. Carney a répondu que son objectif était d’atteindre la cible «d’ici» 2030.
Comme hier, Mme Freeland s’est présentée comme la candidate anti-Trump. Elle a réitéré…