Canada Post accuse le syndicat représentant ses plus de 55 000 travailleurs d’avoir montré « peu de mouvement significatif » lors des négociations médiatisées au cours du week-end pour mettre fin à un différend de main-d’œuvre qui a vu les employés ordonnés au travail à la fin de l’année dernière.
Un communiqué du Canada Post dimanche indique que la Crown Corporation a présenté « un modèle de livraison de week-end réalisable et abordable », selon cela, le rendrait compétitif pour la livraison de colis, en utilisant une main-d’œuvre dédiée à temps partiel.
Mais il indique que l’Union canadienne des travailleurs postaux « n’a pas reconnu les défis importants » auxquels le Post du Canada est déçu qu’aucun accord ne pourrait être conclu le week-end.
Le syndicat affirme que dans sa propre déclaration dimanche que le Canada Post « a continué à faire pression pour de graves recul » qui, selon lui, allaient vider ses accords « , exploserait un travail à temps partiel et temporaire » et menacer des emplois à temps plein.
Les deux parties ont commencé des pourparlers à la médiation après une grève à l’échelle du pays, qui s’est terminée en décembre lorsque le gouvernement a ordonné au conseil du travail de recommander aux employés du travail si un accord ne pouvait pas être conclu avant la fin de l’année.
Les deux parties sont également au milieu des audiences dans le cadre d’une enquête fédérale examinant les problèmes structurels et commerciaux auxquels le Post du Canada est confronté, et le syndicat a déclaré qu’il poursuivra sa contestation constitutionnelle devant l’ordonnance de retour au travail des relations industrielles du Canada.