Petit à petit et de diverses manières, il est à nouveau affirmé et a confirmé que Gabriele d’Annunzio (1863-1938) L’un des grands écrivains européens de la première moitié du xx. Il était écrivain (poésie, roman, théâtre, journaux) mais aussi un personnage énorme, une vie littéraire et un groupe de contradictions dont la finale est très similaire à Genius.
Prêtre esthéticien du décadentisme, politicien, journaliste, homme du monde, gigantesque gaspillage, d’Anunzio s’est enfui à Paris en 1910, pour échapper aux créanciers et aux amoureux. Mais peu de temps de la Première Guerre mondiale, Son nationalisme patriote bien connu le renvoie en Italie lutter contre les empires centraux. Il prononcera des discours en faveur de la guerre et entrera très bientôt au combat en tant que pilote hydroplaravion, étant l’un des pionniers (bataille d’Isonzo, 1915) de l’aviation militaire italienne.
Il vit toujours dans sa phase érotique, dans la Casetta Rossa, un palais de Venise loué à son ami Prince Hohenlohe qui, comme l’allemand, ne peut pas vivre en Italie. Mais le 16 janvier 1916, le feu anti-aérien atteint son avion et lorsqu’il est tiré, la tête est frappée contre la mitrailleuse à arc, qui le laisse aveugle de l’œil droit Et avec la nécessité de se reposer absolu pour sauver la gauche.
Ce repos avec les deux yeux bandés gardera avril à Casetta Rossa, faites attention à sa fille Renata. Dans cette situation qui la morte et l’exacerbe, elle commence à concevoir et même à écrire au crayon, dans des bandes de papier minces et étroites (que votre fille devra garder et déchiffrer) les premiers textes de ce qui sera nocturne, quelque chose comme une exploration dans l’obscurité, qui …