Le groupe défie le cadre du stade, offrant la même intensité, la même intimité, comme s’ils jouaient un club brumeux au milieu de nulle part. Pendant l’Opéra, la dernière chanson de la soirée, les lumières téléphoniques se présentent une par une, remplissant la pièce de mille lucioles. La fumée roule sur la scène. Nous sommes détenus, envahissants, jusqu’à ce que la note finale disparaisse.
Examiné par Nadia Bailey
MUSIQUE
PJ Harvey ★★★★
Melbourne Plenary, 11 mars
Un concert de PJ Harvey sur cette tournée est, pour emprunter un peu de langage sportif, un jeu de deux moitiés.
La première mi-temps est entièrement dédiée à son dernier album, I Inside the Old Year Dying, qu’elle et ses quatre camarades de groupe jouent en entier et en séquence. La seconde moitié offre un bon échantillon du vaste catalogue arrière de Polly Jean, avec suffisamment de rock pour compenser les penchants folkys du premier, et laisser la foule heureuse et en vouloir plus.
PJ Harvey à la plénière de Melbourne mardi. Sa performance a fasciné, mais son échec à parler à la foule l’a maintenue un peu éloignée. Crédit: Richard Clifford
Le théâtre pourrait cependant être le point de comparaison le plus approprié. C’est plus que le concert, quelque chose à regarder plutôt que de faire partie. Harvey entre dans la scène avec quelque chose entre une cape et un évêque Chasuble; En forme, il pourrait être Navajo, il pourrait être druide, ce pourrait être Portobello Road. Il est embelli d’un motif qui semble tirer de la nature – des arbres d’hiver sans feuilles, peut-être, ou sont-ils les formes tordues d’hommes anciens qui atteignent le ciel?
La toile de fond projetée renforce le thème et la confusion. Il est à la fois abstrait et en béton, un réseau de lignes déchiquetées – des fissures dans le sol, des racines d’arbres emmêlées, une forêt à …